Génos (Hautes-Pyrénées)

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Génos
Génos (Hautes-Pyrénées)
Le village de Génos
au bord du lac de Génos-Loudenvielle.
Blason de Génos
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Bagnères-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes Aure Louron
Maire
Mandat
Olivier Cartan
2020-2026
Code postal 65240
Code commune 65195
Démographie
Gentilé Génostois
Population
municipale
136 hab. (2021 en diminution de 9,93 % par rapport à 2015)
Densité 5,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 48′ 35″ nord, 0° 24′ 07″ est
Altitude Min. 939 m
Max. 3 022 m
Superficie 23,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Neste, Aure et Louron
Législatives Première circonscription
Localisation
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Génos
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Génos
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Génos
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Génos

Génos [ʒenɔs] est une commune française située dans le sud-est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Neste du Louron et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « Haut-Louron : Aygues Tortes, Caillauas, Gourgs Blancs, Gorges de Clarabide, pics des Pichadères et d'Estiouère, montagne de Tramadits ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Génos est une commune rurale qui compte 136 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 338 habitants en 1931. Ses habitants sont appelés les Génosais ou Génosaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Génos se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Aragon)[I 1].

Elle se situe à 54 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 35 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 33 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Adervielle-Pouchergues (1,1 km), Armenteule (1,1 km), Estarvielle (1,6 km), Loudervielle (1,6 km), Loudenvielle (1,7 km), Mont (2,3 km), Germ (2,7 km), Vielle-Louron (2,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Génos fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)[5].

Génos est limitrophe de l'Espagne (Aragon) et de quatre autres communes françaises.

Carte de la commune de Génos et des proches communes.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Neste du Louron, un bras de la Neste du Louron, la Neste de la Pez, le ruisseau de Bayet, le ruisseau de la Coumette de la Cau, le ruisseau de la Mède, le ruisseau d'Estiouère et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 46 km de longueur totale[9],[Carte 1].

La Neste du Louron, d'une longueur totale de 32 km, prend sa source dans la commune de Loudenvielle et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Neste à Arreau, après avoir traversé 10 communes[10].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat de Génos est atypique du fait de sa position géographique, au centre des Pyrénées.

Selon la classification de Köppen, le climat de Génos présente des caractéristiques montagnardes, continentales et océaniques. Les variations entre l'hiver et l'été peuvent être importantes. Les hivers sont habituellement froids, avec des records extrêmes à −21 °C. Les intersaisons (avril/mai, septembre/octobre), varient beaucoup entre le froid et le chaud d'une année à l'autre. L'été est agréablement doux, mais lorsque le vent de Sud souffle, les températures s'élèvent rapidement et deviennent même caniculaires pour l'altitude (record de 34 °C en juillet).

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1969 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records GENOS (65) - alt : 1 250 m 42° 44′ 36″ N, 0° 24′ 36″ E
Records établis sur la période du 01-09-1969 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,8 −2,8 −0,9 1,3 4,9 8,1 10,3 10,5 7,6 4,9 0,7 −1,8 3,4
Température moyenne (°C) 0,4 0,8 3,8 6 9,7 13,3 15,9 15,8 12,8 9 3,8 1,3 7,8
Température maximale moyenne (°C) 3,6 4,5 8,5 10,7 14,6 18,5 21,5 21,2 17,9 13 6,8 4,3 12,1
Record de froid (°C)
date du record
−21
16.01.1985
−18
13.02.1983
−18
06.03.1971
−12
01.04.1977
−5
14.05.1995
−0,5
08.06.02
1
08.07.1996
1,5
29.08.1993
−1,5
29.09.1974
−8,5
29.10.1974
−13
23.11.1988
−16,5
03.12.1980
−21
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,5
12.01.1974
19
03.02.20
21
25.03.1994
25
08.04.11
30
04.05.20
33
21.06.1998
34
19.07.16
33,5
04.08.03
31,5
07.09.16
28
06.10.1970
20
02.11.05
18,5
24.12.12
34
2016
Précipitations (mm) 108,7 75,1 99,3 150,2 162 129,6 112,8 110,5 124,2 143,3 148,1 119,8 1 483,6
Source : « Fiche 65195001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « haut-Louron : Aygues Tortes, Caillauas, Gourgs Blancs, Gorges de Clarabide, pics des Pichadères et d'Estiouère, montagne de Tramadits »[13], d'une superficie de 5 439 ha, présente une large prédominance des espaces ouverts, de pelouses, de landes et d'éboulis, avec de nombreux lacs, laquets, marais, ruisseaux,.. avec faune associées (Euprocte,Desman,...). Sur le plan floristique, il est très riche en espèces de Sphaignes (16) et abrite une des très rares stations d'Aster des Pyrénées[14].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[15] :

  • le « bassin versant du Haut-Louron » (6 872 ha), couvrant 8 communes dont deux dans la Haute-Garonne et six dans les Hautes-Pyrénées[16] ;
  • la « Haute vallée d'Aure en rive droite, de Barroude au Col d'Azet » (16 972 ha), couvrant 10 communes du département[17] ;
  • « la Neste du Louron et ses affluents » (145 ha), couvrant 15 communes du département[18] ;
  • le « massif entre les Nestes d'Aure et du Louron » (2 749 ha), couvrant 16 communes du département[19] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 4],[15] :

  • les « Garonne amont, Pique et Neste » (1 788 ha), couvrant 112 communes dont 42 dans la Haute-Garonne et 70 dans les Hautes-Pyrénées[20] ;
  • la « Haute vallée d'Aure » (43 605 ha), couvrant 38 communes du département[21] ;
  • la « vallée du Louron » (16 472 ha), couvrant 30 communes dont six dans la Haute-Garonne et 24 dans les Hautes-Pyrénées[22].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Génos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[I 2],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (34,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,1 %), forêts (26 %), prairies (5 %), zones urbanisées (2,8 %), eaux continentales[Note 6] (0,9 %)[25].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Cette commune est desservie par les routes départementales D 25 et D 225 dite route du col d'Azet.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Génos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Neste du Louron. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001, 2009, 2012 et 2013 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2013[29],[26].

Génos est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[30]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Génos.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[31].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 6,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 168 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 22 sont en aléa moyen ou fort, soit 13 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[26].

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[34],[35].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Génos est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[36].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Génos à l'ouest de Loudervielle.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[37] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

  • Leuger de Ienos, Belenger de Ienos (v. 1125, cartulaire de Bigorre) ;
  • Arnaldus de Genos, latin et gascon (1190, Actes Bonnefont) ;
  • Per de Jenos, P. de Ginos (1249, actes Bonnefont) ;
  • De Genossio, latin (1387, pouillé du Comminges) ;
  • Genos en Loron (1767, Larcher, cartulaire du Comminges) ;
  • Génos (1680, registres paroissiaux) ;
  • Génost (1806, Laboulinière).

Nom occitan : Genos.

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie en 2021.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 2001 (réélu en mars 2014) En cours Olivier Cartan    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Historique administratif[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Génos fait partie de la communauté de communes Aure Louron, créée au et qui réunit 47 communes.

Services publics[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].

En 2021, la commune comptait 136 habitants[Note 7], en diminution de 9,93 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
167155204156211213204224239
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
218235238209222218200198197
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
188197183161125338151120146
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
128123116168138127148151159
2017 2021 - - - - - - -
137136-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique
L’école élémentaire en 2021.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2019[43].

Sports[modifier | modifier le code]

  • Marche ;
  • Ski ;
  • Pêche ;
  • Parapente, deltaplane, cerf-volant ;
  • Ludothermalisme ;
  • Vélo ;
  • VTT.

Économie[modifier | modifier le code]

La centrale hydroélectrique de Tramesaygues

.

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 5] 1 % 1,9 % 7 %
Département[I 6] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 7] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 87 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (68,6 % ayant un emploi et 7 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs[Note 8],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 8]. Elle compte 132 emplois en 2018, contre 139 en 2013 et 158 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 60, soit un indicateur de concentration d'emploi de 218,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,5 %[I 9].

Sur ces 60 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 34 travaillent dans la commune, soit 57 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 78,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3 % les transports en commun, 10 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Le château en 2016.
L'église Saint-Vincent en 2019.
Le lac de Génos-Loudenvielle.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De gueules à la tour donjonnée d'argent ouverte et ajourée de sable sur un monticule de sinople ; à la champagne cousue d'azur chargée d'une burèle ondée d'argent[46].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts municipal.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Génos » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Génos » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Génos » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Génos » (consulté le ).
  10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Génos et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Génos et Bagnères-de-Bigorre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Génos et Capvern », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Génos », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 281-282.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. (es) Ministère espagnol de l'agriculture, pêche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consulté le ).
  8. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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